Assise sur un banc, livre à la main

Eterdaäz était assise sur ce banc, en pleins milieu des Jardins depuis près de maintenant quatre heures. Les yeux plongés dans un énorme bouquin aux pages jaunies, la jeune femme semblait presque en transe. Plusieurs fois, des serviteurs l'avaient regardée étrangement, sur le point de lui demander qu'est ce qui n'allait pas mais l'impératrice n'avait même pas levé les yeux sur eux. Elle tourna encore la page de son grimoire. Quelqu'un de normal aurait probablement du mal à déchiffrer la langue étrange qui y était inscrite mais pour Eterdaäz, c'était en fait un jeu d'enfant. Cependant, elle fronça les sourcils à la lecture d'une phrase.

-"I amar prestar aen, han mathon ne nen, han mathon ne chae a han noston ned 'wilith"

De l'elfique, évidement. "Les temps ont changés, je le sens dans l'eau et dans la terre et je peux le sentir dans l'air". Pourquoi cette phrase lui faisait autant d'effet? Peut être parce qu'elle ressentait exactement ce passage depuis que le triskel avait été brisé. Son temps était changé, le temps de l'empire également...

Le livre glissa des mains de la jeune fille sans qu'elle ne s'en apperçoive, elle s'était plongée dans une des rêveries qui lui étaient propres.

Falariël, montée sur fier destrier, ne restâme plus longtemps chez elle. Biensûr, avoir sa maison pres d'une chute, dans une forêt, où le seul son entendu est celui de la magnifique végétation est un prévilège. Mais ne supportant plus la solitude de sa maison, elle pris en fourche son chat,(!) dailleur nommé Uyoku, et partit vers le coeur de la cité centrale. Il n'y avait rien pour lui faire perdre ce sourire; il y avait une bonne chaleur avec un vent doux, de quoi faire des heureux. Mais le but de Falariël n'était point de faire promenade, mais, évidemment, quand on connais cette prêtresse, de partir à la recherche de connaissance.

Depuis la perte de sa famille, elle adorais parler avec des gens. Pourtant ceux-si gagnaient sa confiance difficilement. Mainte fois on avait voulu la gagner pour pouvoir utiliser ses liens avec les déesses...

Enfin arrivé en plein coeur de la cité, elle pénétra dans un endroit convoité de tous, Les Jardins Éternels. D'ailleur Eterdaäz y était souvent. D'après Falariël, se jardin était en honneur à Eterdaäz..Eterdaäz-Eternel..Mais bref. Elle vit Eterdaäz, assise sur son banc et apparement plonger dans de vagues pensés. Elle prit le livre tombé et regarda discrètement le contenu.Elle s'agenouilla devant son Imperatrice.

-Chère Imperatrice, ceci est un livre elfique écrit en ancien elfique..Seulement une poignée de persone le déchiffrent.

L'impératrice sursauta et sourit à son interlocutrice. À vrai dire, elle ne l'avait pas vue arriver avant qu'elle ne lui adresse la parole. Eterdaäz s'empressa de ramasser son livre qui était tombé sur le sol et l'épousseta rapidement avant de le réouvrir à la même page.

-Alors je dois faire partie de cette poignée de gens comme vous dites... Les Déesses ne vous ont rien dit de nouveau? Personne ne sait encore ce qui s'est produit? Et les sénateurs, ils veulent que j'abandonne le trône n'est ce pas?

Quelques secondes après, elle éclata de rire.

*Je me suis emportée* pensa-t-elle.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres.

-D...désolée, j'en fais peut être un peu trop... je suis devenue paranoïaque depuis quelques temps et je m'en excuse...

-Vous n'avez pas besoin de vous excuser. Les gens vous mettent beaucoup de pression depuis que vous êtes sur le trône. Oui, je reçois des pleintes lorsqu'on m'appercoit en ville, me demandant de vous chasser...Mais ses serais un pur gachie de ma part de gaspiller l'inteligense de la si bonne personne que vous êtes. Quant aux déesses... Je poursuis de plus en plus mon avis sur lequel elles auraient séparé nos terre. Je crois que c'est une punition, une épreuve sur laquelle les être vivant devrons s'unir...Malheureusement se ne sont pas tout les vivants qui sont doté d'une intelligense.

Elle sourit, descendit de son chat et regarda Eteerdaäz. Elle dit tout bonnement, sans réfléchir:

-Les temps ont changés...Sa se goute dans l'eau, setouche dans la terre, se sens dans l'air..Et se voit dans leurs yeux..

Elle regarda Uyoku, son chat.

-Dans tes yeux à toi aussi..

Eterdaäz posa ses yeux sur le félin. À l'instant où la prêtresse avait prononcé les derniers phrases, on avait pu lire les mots "Le Livre" sur les lèvres de la jeune fille. Évidement que certaines personnes voulaient la chasser du trône! Normal après toutes les idioties qu'elle avait faites, plus jeune. Quant à elle, elle ne savait pas trop quoi penser de cette histoire de triskel brisé. Une épreuve? Peut être, mais dans ce cas, pourquoi continuer à aider. Et si les déesses l'ignoraient également? Si tout c'était produit en secret... l'impératrice soupira. L'avenir était en danger mais elle était certaine qu'ils réussiraient à s'en sortir, quoi qu'il arrive.

-Falariël, croyez vous que nous trouverons une solution? Moi je l'espère...

Elle imagina l'avenir, la guerre, le sang couvrant les plaines enneigées de l'Alkareth.

-Il faudra que j'envois bientôt un messager envoyer des missives aux sénateurs... j'aurai probablement besoin d'eux à la table du savoir dans peu de temps... peut être quelques mois...

-La situation s'aggrave de mois en mois..Déjà les temps frisquets arrivent, les mois représentant la mort..Je voit dans les yeux de la nature une grand présentiment. Mais pourquoi les déesses auraient mis à l'épreuve les hommes? Il est vrai qu'ils se montrent égoïste et assoiffés de sang..Mais...Bientot j'invoquerai les déesses..Les villageois se posent des questions, et pas seulement eu. Moi aussi, et vous aussi.

Elle posa ses yeux sur le livre qui avait attiré l'attention des deux jeunes femmes.

-Se livre..

La prêtresse remonta sur sa monture.

-Je vous invite à prendre le thé chez moi. J'ai une grande quantité de livre, et une grande partie que je n'ai jamais lu, que j'ai trouver..Nous y ferons des recherches à l'abri de la population humaine.

Marydahal s'approchait délicatement d'un arbre du jardin, juste pour se détendre. Sachant qu'elle doit quasiment toujours rester avec l'impératrice, Eterdaâz, elle écouta les sages paroles de la prêtresse. Puis, elle eu une pensé négative.

* Les déesses...auraient séparé le triskel...pour élimner la race humaine? Non... elles ne feraient jamais cela aux gens qui leur sont si fidèles.*

La conseillère essaya de trouver une réponse logique à cette énigme.

- Pardonnez-moi, chère prêtresse, si vous nous conduisez chez vous, à votre vis allons-nous trouver des informations sur le triskèle et sur la guerre que nous vivons?

Elle se retourna rapidement, étonner et plutot surprise de voir Marydahal ici.

-Je ne le sais pas, Je ne le sais pas...Mais des livres sur les déesses, sa, j'en ai..Pourtant, les déesses disent peut de choses sur elles, il faut le découvrir..Et les livre son presque nos seules sources. Demander de l'information aux déesses elle-même est un manque de respect d'après moi, même si cela semble être la meilleure solution et la plus rapide. Mais chez nous semble un bon début vue le bon nombres de livre sur de nombreux sujets. Oui, d'après moi, c'est un bon départ..

- Mais, si les évènements étranges causés par la destruction du triskel, avait vraiment un lien avec les déesses...Elles n'auront plus le droit à notre respect. Il faudrai faire une sorte de rebellion. Mais, la seule chose qui nous l'empêche est leurs grands pouvoirs, elles sont beaucoup plus puissante que tout être qui vie à Nuadeth.

Puis, Marydahal pris un air desespéré.

- Je ne sais plus quoi faire pour arrêter cette guerre...

Falariël baissa les yeux vers son chat.

-Moi je connai quelques chose qui pourra les surpassers..

Elle fronca les sourcils.

-La nature, seulement la nature. La nature et leurs animaux..Ils n'ont pas été créé par les déesses, et c'est cela qui fait qu'ils sont si puissants. N'êtes vous pas d'accord?

Elle le regarda plus profondement, comme pour lire l'esprit de sa monture.

-Je suis d'accord..Tu devrais réunir les animaux de sortes à leurs parler..

Elle débarqua de son destrier.

-Va-y, reviens quand tu veut..

Marydahal regarda l'animal partir et fixa son maître.

- C'est une décision judicieuse. La nature peut vaincre les déesses, mais, comment apprivoisé celle-ci.

Un tas de questions s'entassait dans la tête de la conseillère.

* Faudrait-il comploter contre Erzelle et Nyxaera? Celle-ci vont t'elles nous déclarer la guerre? Mais, est-ce vraiment les déesses les coupables? *

- Nous devrions partir tout de suite chez toi et consulter tout tes grimoire et tes bouquins.

Falariël regarda une derniere fois son animal et se retourna vers Marydahal.

-Oui, partons tout de suite, car sinon le crépuscule nous surprendra, le chemin est dure jusque chez moi. Je conduit la marche!

Elle finit ses dernieres phrases et entreprit le route immédiatement.

Marydahal regarda Falariël s'éloignée un peu, puis, répndit vivement:

- Je vous suis!

Elle se tourna vers un autre arbre fleuri et siffla quelques notes musicales. Une petite renarde en sortie.

- J'ai bien besoin d'une monture! Elle s'appelle Silkyann.

Elle prit le chemin sur le dos de son animal de compagnie, si fidèle et doux.

Elle sourit à la vu du renard.

-On troque le cheval pour les petits êtres à quatres pattes?...Maintenant partons. Sinon nous nous ferons surprendre par le soir et ses dangers.

*Surtout. il ne faudrait pas LES rencontrers..*

Elle resta pensive un moment. Et si les déesses avaient vraiment défait le triksel? Ou si s'était des brigants d'une grande puissance et doués pour le mensonge qui s'était approprié les pouvoirs des déesses, et brisé le triksel, pour facilité tel ou tel facteur?

Eterdaäz était restée silencieuse. Quelque chose la rendait malalaise. Mais quoi? Si les déesses les avaient créés, elles pouvaient lire leur âmes. Il était donc une mauvaise décision de comploter contre elles. L'Impératrice regarda le sol un moment. Décidément, cette guerre était étrange. Il fallait trouver la réponse à tout cela et rapidement.

-Il faudra bientôt appeller les sénateurs afin de s'entretenir à la table du savoir... Falariël, n'as-tu vraiment aucune nouvelle concrète des déesses? Ah si seulement le peuple pouvait me respecter, ne serait-ce qu'un tout petit peu!

Elle éclata de rire. En fait c'était plus un rire nerveux. Ce conflit la rendait particulièrement anxieuse. Si elle ne pouvait même pas gouverner un royaume, comment diriger une guerre entière?

-Je n'ai pas de nouvelle d'eux..Je ne tiens pas à abuser de mon savoir, mais aussi, sachant qu'ils sont aussi des êtres, je ne veut pas abuser d'eux, profiter d'eux, c'est pour cette raison que je ne leurs parle que très rarement. Même pour cette guerre..Pourtant je crois important de leur parler mais mon coeur se sert juste à y penser..

Elle leva les yeux au ciel.

-Pourquoi ne pas regrouper les plus sain d'esprit et créé une fédération?

-Une fédération?

Eterdaäz considéra la prêtresse un moment, elle réfléchissait. Tout était pareil depuis longtemps à Nuadeth. Bien sûr, son père avait fait subir quelques changements mineurs afin d'aider au bon fonctionnement de l'Empire mais elle ne se sentait pas prête à tenter de révolutionner le monde. Évidement qu'elle était têtue et créative, comme l'ancien empereur mais, elle se disait qu'elle n'avait pas encore assez d'expérience.

La jeune fille siffla et sa dragonne arriva rapidement. Elle réfléchirait probablement à tout cela mais pour l'instant, il valait mieux se dépêcher à regagner un lieu fermer, le soleil ne tarderait pas à se coucher et alors, il ferait plus froid.

Marydahal encore au loin et sur sa monture se retourna pour fixer les deux jeunes filles. Contre sa joue elle ressentit la brise du vent...Elle était froide et son son bruit n'avaient rien de récomfortant.

- Nous devrions y aller...les temps ne sont pls les même. Et regarder le ciel qui se couvre, nous ne devrions pas défier le pouvoir du ciel...Particulièrement s'il est diriger par Erzelle et Nyxaera.

-Je suis entièrement d'accord..Je renouvelle ma proposition, et venez chez moi vous reposer. Tout ira mieux demain..

Au moment où l'Impératrice, sa conseillère et la grande prêtresse d'Erzelle et de Nyxaera allaient quitter les jardins, on entendit des pas précipités et quelques exclamations. Certains soldats élémentalistes de l'air ne semblaient pas reconnaître le Sénateur du Syltarien -ou alors ils prenaient un malin plaisir à lui faire perdre son temps.

- Damoiselle, vous devez avoir une permission spéciale pour...

- Par Erzelle et Nyxaera! Bon sang, je suis Sénateur! Laissez-moi passer! TOUT DE SUITE!

On vit arriver au pas de course la jeune Sédéhie, suivie par deux soldats élémentalistes qui tentaient de l'arrêter. Le Sénateur semblait vraiment en colère. Elle serrait ses poings et étaient toute rouge. Elle mit respectueusement un genou à terre devant l'Impératrice. Eterdaäz n'eut pas le temps de la questionner ou de la saluer que Sédéhie lui exposait déjà ses problèmes.

- Ma reine! Le Sénateur de l'Aervallie a ordonné de détruire "Le Diamant"! Des scouts ont déjà commencé à détruire des habitations! De plus, par Erzelle et par Nyxaera, vos soldats sont de VÉRITABLES INCOMPÉTANTS!

En prononçant cette dernière phrase, Sédéhie s'était retournée vers les deux hommes-oiseaux et leur jeta un regard noir.

L'Impératrice regarda Sédéhie arriver, sans dire un mot. Elle était assez surprise de la voir arriver ici même, aux jardins éternels. Lorsqu'elle arriva et posa un genou à terre, elle lui fit un discret signe de la main en l'écoutant, afin qu'elle se relève. Lorsque le Sénateur eut fini de lui exposer son problème, Eterdaäz fit signe aux soldats de s'éloigner un peu.

-Le Diamant?

Elle sembla réfléchir quelques instants.

-Alors je crois que nous devrions y aller de ce pas. Une réunion à la Table est prévue dans quelques temps mais il vaudrait mieux aller arrêter ce massacre le plus vite possible!

Elle se tourna vers les soldats qui attendaient patiement à l'entrée et leur fit signe de se rapprocher.

-Allez prévenir les soldats élémentaristes du feu que j'ai besoin d'eux, nous allons au Syltarien.

Elle les regarda partir vers la ville et se retourna vers Sédéhie.

-Avez-vous une monture?

Son fidèle chat revint avec un message au cou. Falariël le pris, mais elle ne le lit point. Elle monta sur son chat sans se méfier et pris les rênes.

-Si je me permet, je voudrais venir aussi...Il y a peut-être se que je cherche, se que je cherche...

Sa monture le regarda. Bien qu'ils se connaissaient depuis des lunes et des lunes, elle lui cachait des choses, qu'elle semblait ne pas vouloir dire..

-Va tu m'ent parler un jour Falariël?

-Peut-être...Je ne sais pas...

Puis elle se tourna vers Sédéhie et Éterdaäz.

-Partons les plus vite possible, et quant à vous, Sédéhie, je renouvelle la question d'Éterdaaz; avez vous une monture?

Sédéhie parut satisfaite de la décision de l'Impératrice. Finalement, malgré son jeune âge, la souveraine de Nuadeth était peut-être plus sage qu'elle ne l'eut cru... Sédéhie allait toujours garder un oeil sur elle, juste au cas où. Or, si Eterdaäz se montrait à la hautuer de son rang, les choses seraqient beaucoup plus facile.

De plus, la prêtresse allait les accompagner. C'était un grand privilège. La fée était-elle du côté du Syltarien? Non. Elle devait prendre le parti de la paix et de l'égalité. N'empêche, ainsi, le Sénateur allait être certaine que la prêtresse ne laisserait pas tomber son royaume.

Eterdaäz et Falariël demandèrent à Sédéhie si elle possédait une monture.

- Oui, j'ai un cheval du nom de Poivre. Il est très fiable

-Alors c'est parfait!

Eterdaäz monta sur sa dragonne en prenant bien soin de ne pas lui faire mal. Avec toutes ces années, elle savait parfaitement ce que Nemelda aimait et ce qu'elle détestait. L'Impératrice lui chuchota quelque chose à l'oreille et la dragonne hocha la tête, l'air digne.

-Partons, mes troupes personnelles nous rejoindrons bientôt si elles ne sont pas déjà là bas!

Elle attendit que les autres se préparent et fit signe à sa dragonne de s'envoler.

Falariel sourit.

-Poivre? Comme c'est mignon! Mais bon, tout le monde est pres?

Elle regarda toute l'attroupement, apparement pret à partir vers la ville souhaitée. Elle semblait légerement nerveuse car les gens là-bas la regardait d'une drôle de façon, surement à cause de leurs souvenir lorsqu'elle sortit de la forêt, de visage couvert de bout et les vêtements déchirés, et sans le sens de la paroles...

-Allons-y...Dépêchons-nous avant que se soit trop tard..